Solitude. Ce sentiment ronge Étoile Ardente de l'intérieur. Elle se sent seule, perdue de compagnie. Si seulement quelqu'un pouvair arranger ça… Mais ce problème n'est pas près de disparaître de sa conscience. Elle a l'impression d'être vieille, seule et pauvre de compagnie. Dans ces faits, seul le premier n'est qu'une illusion. Les autres, réels, la tuent de l'intérieur. Elle a l'impression qu'elle ne foulera plus jamais la forêt, que jamais plus elle ne nagera dans la rivière. Elle se sent si seule… La solitude, cet ennemi juré. La solitude l'empêche de sortir, elle est comme démunie de ses forces, quelques pas, justes quelques pas la découragent. "Plus jamais, jamais je ne pourrais me sortir de cette tanière", car telles sont ses pensées. Elle est mentalement malade. Elle ne peut point appeller sa guérisseuse, sa voix refuse de sortir. Elle est prisonnière d'elle même, dans un flot d'émotions, elle est coincé dans ce trou perdu qu'est la conscience profonde et éternelle à son temps. Étoile Ardente ne peut plus bouger, elle a périt, ou va périr, dans sa profonde conscience.
Un bruissement de feuilles. La chatte qui se croit sans énergie ouvrît les yeux et lèva la tête. Un jeune apprenti brun tenait une truite dans la gueule. D'un hochement de tête, elle l'insita à avancer. Il déposa sa proie devant elle, essayant de paraître calme à vue d'œil, puis se retourna, marcha vers la sortie, et, dès qu'il se crût hors de portée de vue et d'ouïe de la Chef, il bondit vers la sortie. Étoile Ardente regarda longuement l'endroit où était le novice, se remémorant des images d'elle lorsqu'elle était petite. Tout en mangeant, elle se revoit courir le long du territoire. Elle avala rapidement les dernières bouchées, et, cette fois-çi d'un regard déterminé, fixa la sortie.
Je peux, je le peux, c'est à portée de tous, la force ne nous quittes jamais… telles sont les pensées poétiques se glissant en elle. Elle se lèva, et marcha, pire, courût vers la sortie. Elle s'étonnait à chaque contraction, et franchît la sortie. La meneuse gris balaya la clairière du regard. J'y suis ! Oui !
Elle descendît du promontoire.
—Étoile Ardente ! Ça pour une surprise ! Où files-tu ? s'enquît son lieutenant.
Étoile Ardente inspira profondément, et, concentrée :
—Oh, je vais un peu chasser seule.
Elle avait parlé ! Sans attendre de réponse, elle fila vers la sortie.

Le vent balayait la fourrure de la meneuse. Il était midi, et elle pêchait à cœur joie à la frontière du Clan des Cendres. Soudain, les fougères remuèrent en face. Les oreilles dressées, elle attendît qu'un chat sorte…